Manger sous les drapeaux

Mémoire de M1 de Mme Amalia Maffet


Ce mémoire interroge la place de l’Armée dans les dynamiques territoriales à travers le prisme de la logistique alimentaire. A partir d’un stage réalisé à la Base Aérienne 106 de Mérignac, il analyse la manière dont la restauration collective militaire s’adapte aux exigences de la loi EGAlim, sous la direction du Centre Interarmées « Restauration et Loisirs » (CIRL). Entre stratégie d’effacement spatial et injonction à la durabilité locale, l’étude met en lumière les tensions entre les impératifs militaires, économiques et environnementaux. Elle montre comment la restauration des armées, bien que soumise à des contraintes budgétaires et organisationnelles fortes, cherche à concilier ses missions régaliennes avec les objectifs de transition alimentaire. L’armée, tout en demeurant une institution discrète et hiérarchique, devient ainsi un acteur territorial à part entière, contribuant à la durabilité locale tout en redéfinissant son rapport au territoire.

La sensibilisation aux circuits courts pour une alimentation locale, durable et de saison

Mémoire de Mme Agathe Lambert, La sensibilisation aux circuits courts pour une alimentation locale, durable et de saison. Le cas du Drive Fermier Gironde (M1 ADRET).

Dans un contexte de fragilisation du monde agricole et de transitions alimentaires durables, les circuits courts apparaissent comme des leviers essentiels pour retisser les liens entre agriculture et société. À travers l’exemple du Drive Fermier Gironde, ce mémoire analyse comment une initiative territoriale portée par et pour les producteurs peut favoriser une re-territorialisation de l’alimentation. Il montre que les circuits courts contribuent à valoriser les savoir-faire locaux, à renforcer la transparence et la confiance entre producteurs et consommateurs, tout en répondant aux nouvelles attentes en matière d’éthique, de qualité et de proximité. Cette étude souligne également le rôle central des acteurs territoriaux dans la structuration d’une gouvernance alimentaire durable. Enfin, elle met en lumière les défis persistants liés à la visibilité, à la logistique et à l’accessibilité économique, tout en affirmant le potentiel des circuits courts comme outil de résilience et de durabilité alimentaire.

Quel·les sont les acteur·rices de la reconnexion au vivant ?

Mémoire de Master M1 de Mme Adèle Richard (ADRET)

Ce mémoire interroge les acteur·rices de la reconnexion au vivant à travers l’exemple de l’association PLATAU (Pôle Local d’Animations et de Transitions par l’Agriculture Urbaine), située à Bordeaux. Appuyé sur une enquête de terrain mêlant entretiens et observations, il retrace les dynamiques entre citoyen·nes, associations et pouvoirs publics autour du lien à la nature. L’étude interroge les motivations, tensions et coopérations qui structurent ces initiatives locales, et montre comment l’agriculture urbaine peut devenir un levier de transition écologique et sociale dans le quartier de Bacalan (Bordeaux).

Mesurer l’impact de la Sécurité Sociale de l’Alimentation en Gironde

Mémoire de M1 de M. Yohan Taris : Mesurer l’impact de la Sécurité Sociale de l’Alimentation en Gironde via la méthode participative URBAL


Ce mémoire porte sur l’évaluation de la Sécurité sociale de l’alimentation (SSA) expérimentée en Gironde, à l’aide de la méthode participative URBAL développée par le CIRAD. Réalisé dans le cadre du projet A-MAP, ce travail analyse comment la SSA, portée par Acclimat’action, contribue à rendre le système alimentaire plus durable et démocratique. Structuré en trois parties, il présente le contexte et les principes de la SSA, la mise en œuvre de la méthode URBAL sur le terrain, puis un retour critique sur ses limites et adaptations possibles. Ce stage m’a permis d’acquérir une expertise en évaluation participative et une compréhension approfondie des dynamiques locales de transition alimentaire.

Un constat préoccupant : les associations de solidarité sont en voie de disparition

« Le secteur associatif de la solidarité est menacé de voir disparaître une bonne partie de ses membres aux niveaux
national et local. Ce sont pourtant elles que les pouvoirs publics ont choisies pour mettre en œuvre une grande part
des politiques publiques d’aide sociale de l’État et des Collectivités territoriales. Ce secteur est pris dans un étau
entre d’une part des financements de plus en plus incertains et d’autre part une augmentation de la pauvreté et des
besoins d’accompagnement des personnes. »

Source : Associations de solidarité en voie de disparition – Enquête – Septembre 2025

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La diversification agricole comme levier de résilience – Mémoire de M2 de Lilou Iratçabal (ADRET) :

La diversification agricole comme levier de résilience : entre héritage viticole et recomposition territoriale. Exemple du Cœur Entre-deux-Mers


La crise viticole qui touche actuellement le Cœur Entre-deux-Mers interroge l’avenir d’un territoire fortement spécialisé. Ce mémoire explore la diversification agricole comme levier de résilience, non seulement technique et économique, mais aussi sociale et territoriale. À travers une enquête menée auprès d’agriculteurs et un travail de terrain au sein du Pôle Territorial Cœur Entre-deux-Mers, ce travail met en lumière les motivations, freins et besoins des agriculteurs. En s’appuyant sur ces résultats, plusieurs scénarios prospectifs sont proposés pour imaginer l’avenir de la diversification et des pistes d’action concrètes sont formulées : structuration de filières, accompagnement personnalisé et individualisé, coordination entre acteurs, etc… L’étude souligne que la diversification dépasse la seule adaptation individuelle : elle constitue un projet collectif de territoire, nécessitant une gouvernance claire, une coopération et une vision partagée pour construire un avenir agricole durable et résilient.

Les Français.e.s ne mangent pas assez de fruits et légumes

Une étude portant des données de 2021 fait le point sur le suivi par la population des recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) : 4 personnes sur 5 ne mangent pas assez de fruits et légumes par jour. Et à l’inverse, nombreuses sont celles qui consomment trop de boissons sucrées.

Les différences de genre, de diplôme, de lieu de résidence (taille de l’agglomération) jouent dans ces disparités.

Analyse à lire ici.

France inter : Rien ne va dans notre alimentation

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Source : Le Téléphone sonne, émission du 15 avril 2025.

A la suite de la parution d’un article dans Le Monde du 14 avril 2025, trois médecins tirent la sonnette d’alarme et pointent la responsabilité de l’industrie agro-alimentaire dans l’élévation du surpoids et de l’obésité.

Cliquer sur l’image pour ouvrir la page sur le site du journal Le Monde.