Un rapport alarmant de la FAO évalue les coûts sanitaires liés aux mauvaises habitudes alimentaires à 8 000 milliards de dollars par an !
Le rapport est ici.
Un rapport alarmant de la FAO évalue les coûts sanitaires liés aux mauvaises habitudes alimentaires à 8 000 milliards de dollars par an !
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Le constat fait par la Cour des Comptes Européenne est sans appel : nous ne tenons pas le rythme de progression qui devrait être celui qui a été fixé pour atteindre 25 % de bio en 2030. De multiples raisons sont invoquées, mais c’est surtout un manque de volonté politique réelle qui est à retenir de la part des Etats membres. Hélas.
Cliquer sur l’image pour accéder au rapport :
Les étudiant.e.s du Master 1 ADRET ont le plaisir de vous convier à la présentation finale du projet tuteuré des étudiants en Master 1 Alimentation Durable et Résilience Territoriale. Depuis le mois de septembre 2023, 12 étudiants de la promotion se sont intéressés à la question de la mise en valeur du troupeau de brebis landaises en pâturage urbain dans le Parc des Coteaux, Rive Droite. Ils.elles vous présenteront à cette occasion leurs observations et leurs conclusions sur le sujet.
Projet proposé à l’initiative du Grand Projet des Villes [GPV] Rive Droite.
Les salaires. Comme le montre le graphique suivant, la disparité règne en ce qui concerne les salaires moyens des agriculteurs et agricultrices. Avec une forte implication spatiale : les régions d’élevage sont celles où les revenus sont les moins élevés et les situations actuelles les plus difficiles. On comprend pourquoi le Sud-Ouest de la France est en pointe dans l’actuelle crise agricole, surtout après avoir été touché par des épizooties récurrentes.
Source : Libération, 28 janvier 2024.
Aides de la PAC. On retrouve presque le schéma inverse. Les filières les plus soutenues sont justement les précédentes, avec pour l’élevage bovin par exemple des aides qui peuvent représenter 250 % des revenus des exploitant.e.s. Autrement dit, ces exploitations ne sont pas viables dans le contexte de concurrence économique qui est celui de l’Europe. D’aucuns évoquaient le fait que ces exploitant.e.s soient devenu.e.s autant de fonctionnaires de l’État. On est en tout cas loin des discours syndicaux dominants sur l’entreprenariat agricole…
Source : INRAE, « Comment la PAC soutient-elle le revenu des agriculteurs ?« , 8 mai 2021.
Pauvreté monétaire. Une partie non négligeable des exploitant.e.s agricoles est en situation de pauvreté monétaire. Une étude réalisée dans les Pays de la Loire est éclairante à ce sujet. 18,5 % des exploitant.e.s agricoles de la région le sont, contre 9,7 % pour la population.
Source : INSEE Flash Pays de la Loire, n° 120, 15 mars 2022.
Définition : pauvreté monétaire
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre (au sens de la pauvreté monétaire) lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
Un rapport destiné à l’Union européenne vient de paraître qui préconise des mesures fortes pour faire évoluer notre lien à l’alimentation. Les politiques publiques européennes – et nationales, remarquons-le – sont surtout orientées vers le fait de fournir des informations aux consommateurs et consommatrices. Mais cela n’est guère suffisant.
Le choix des aliments n’est pas effectué de manière rationnelle, mais en fonction de tout un ensemble de paramètres : disponibilité des aliments, habitudes et routines, réactions émotionnelles et impulsives, situation financière et sociale.
« Pour que l’Europe atteigne ses objectifs en matière de santé et de développement durable, la façon dont nous produisons et consommons les aliments doit changer. Notre système alimentaire actuel a un impact majeur sur l’environnement, et les régimes alimentaires de mauvaise qualité sont également liés au risque de maladie, à l’obésité et au surpoids, qui touchent environ 60 % des adultes et 30 % des enfants dans les pays européens » (source).
Il devient urgent de mener de véritables politiques publiques en matière d’alimentation. On le sait, « nos régimes alimentaires doivent s’orienter vers des ingrédients plus végétaux, riches en légumes, fruits, céréales complètes et légumineuses. Nous devons limiter la consommation de viande rouge, de viande transformée, de sel, de sucre ajouté et de produits d’origine animale riches en matières grasses, tandis que le poisson et les fruits de mer doivent provenir de stocks gérés de manière durable » (source).
Espérons que ce rapport puisse avoir un impact réel sur la politique européenne. On se doute qu’il va se heurter à de nombreux intérêts très puissants à Bruxelles, monde agricole, industries agro-alimentaires, industries chimiques.