Un rapport alarmant de la FAO évalue les coûts sanitaires liés aux mauvaises habitudes alimentaires à 8 000 milliards de dollars par an !
Le rapport est ici.
Un rapport alarmant de la FAO évalue les coûts sanitaires liés aux mauvaises habitudes alimentaires à 8 000 milliards de dollars par an !
Le rapport est ici.
Le constat fait par la Cour des Comptes Européenne est sans appel : nous ne tenons pas le rythme de progression qui devrait être celui qui a été fixé pour atteindre 25 % de bio en 2030. De multiples raisons sont invoquées, mais c’est surtout un manque de volonté politique réelle qui est à retenir de la part des Etats membres. Hélas.
Cliquer sur l’image pour accéder au rapport :
C’est bien en France que cela se passe… Presque 2000 enfants qui dorment à la rue.
Le rapport est ici : cliquez sur l’image.
Projet tuteuré de la promotion des M1 du master ADRET 2023-2024, la valorisation du pâturage urbain est pensée comme un outils créateur de lien social et de mise en place d’une filière laine. En réponse à une commande faite par le Grand Projet des Villes de la Rive Droite (GPV) en coordination avec les Centres de loisirs de la ville de Cenon, en particulier celui de Triboulet, de l’Espace Textile Rive Droite – Mercerie sociale et solidaire et du Conservatoire des Races d’Aquitaine.
Nous remercions vivement tous ces partenaires pour la confiance qu’ils nous ont apportée dans ce travail.
Le projet tuteuré est accessible ici :
Selon un rapport publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement, chaque habitant de la planète aurait jeté l’équivalent de 79 kilos d’aliments. Aurait, car le gaspillage est effectué tout au long de la chaîne de production, puis de distribution enfin de consommation.
Toujours est-il que le gaspillage tourne à la véritable gabegie. L’équivalent d’un milliard de repas est jeté chaque jour. Les effets sont dramatiques sur l’environnement ou la sécurité alimentaire.
Lien du rapport : cliquez ici
Quelques éléments clés de l’étude :
Une géographie qui ne tient ni au niveau de développement ni à des différences Nord-Sud ou Est-Ouest. Et de ce fait sans doute à des pratiques culturelles, d’éducation, ou d’équipement…
La FAO vient de publier un rapport alarmant : le dérèglement climatique accélère les inégalités entre sexes, entre catégories sociales et entre générations.
À partir d’un ensemble données provenant de 24 pays à revenu faible ou intermédiaire dans cinq régions du monde, les effets du changement climatique sur les femmes, les jeunes et les personnes vivant dans la pauvreté en milieu rural sont analysés.
Dans un rapport rendu public à la COP28, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification dresse un constat alarmant : 1,8 milliard de personnes sont affectées par la sécheresse. Le dérèglement climatique renforce le phénomène. Si le manque d’eau occasionne de multiples répercussions, c’est dans les régions les plus vulnérables que ses conséquences sont les plus effroyables. Elles sont souvent couplées à d’autres crises – guerres, déplacements de populations – comme le montre la violente sécheresse qui a affecté la Corne de l’Afrique. Avant d’être balayée par des pluies torrentielles.
Un rapport destiné à l’Union européenne vient de paraître qui préconise des mesures fortes pour faire évoluer notre lien à l’alimentation. Les politiques publiques européennes – et nationales, remarquons-le – sont surtout orientées vers le fait de fournir des informations aux consommateurs et consommatrices. Mais cela n’est guère suffisant.
Le choix des aliments n’est pas effectué de manière rationnelle, mais en fonction de tout un ensemble de paramètres : disponibilité des aliments, habitudes et routines, réactions émotionnelles et impulsives, situation financière et sociale.
« Pour que l’Europe atteigne ses objectifs en matière de santé et de développement durable, la façon dont nous produisons et consommons les aliments doit changer. Notre système alimentaire actuel a un impact majeur sur l’environnement, et les régimes alimentaires de mauvaise qualité sont également liés au risque de maladie, à l’obésité et au surpoids, qui touchent environ 60 % des adultes et 30 % des enfants dans les pays européens » (source).
Il devient urgent de mener de véritables politiques publiques en matière d’alimentation. On le sait, « nos régimes alimentaires doivent s’orienter vers des ingrédients plus végétaux, riches en légumes, fruits, céréales complètes et légumineuses. Nous devons limiter la consommation de viande rouge, de viande transformée, de sel, de sucre ajouté et de produits d’origine animale riches en matières grasses, tandis que le poisson et les fruits de mer doivent provenir de stocks gérés de manière durable » (source).
Espérons que ce rapport puisse avoir un impact réel sur la politique européenne. On se doute qu’il va se heurter à de nombreux intérêts très puissants à Bruxelles, monde agricole, industries agro-alimentaires, industries chimiques.
La publication du rapport du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) est alarmante. Pour son responsable, M. Filippo Grandi, « c’est un réquisitoire sur l’état de notre monde » : « Nous avons 110 millions de personnes qui ont fui à cause des conflits, de la persécution, de la discrimination et de la violence, souvent mélangés à d’autres motifs – en particulier l’impact du changement climatique ». Une tendance à la hausse depuis une dizaine d’années.
On compte en 2022, 35,3 millions de personnes réfugiées et 62,5 millions déplacées.
Trois pays en guerre ou en crise sévère sont à l’origine de la moitié des réfugié.e.s, la Syrie, l’Ukraine et l’Afghanistan. Ce sont surtout des pays du Sud qui émettent des personnes, à destination d’autres pays du Sud. A part l’Allemagne qui fait exception, ce sont donc des pays globalement pauvres qui accueillent ces réfugié.e.s.
Et c’est l’Afrique subsaharienne, portion de continent marquée par des guerres, la pauvreté et la sous-alimentation, qui est la plus concernée. Les réfugié.e.s, un indicateur des inégalités Nord-Sud ?
La Cour des Comptes vient de faire paraître un rapport sur Les Soutiens publics au éleveurs bovins (mai 2023), dans lequel elle plaide pour une baisse des effectifs du troupeau pour se conformer aux engagements climatiques de la France. Le rapport pointe particulièrement la « fragilité du modèle économique » de l’élevage allaitant (p. 40). Si des recommandations sont bien apportées, elles concernent plutôt des aspects liés à la filière (aide à la conversion, p. 75 ; coopération inter-filières, p. 77) ou structurels (définir une stratégie de réduction du cheptel, p. 77).Il manque une dimension territoriale à ce rapport. Certes, les aménités paysagères, gastronomiques ou identitaires sont bien mentionnées, mais les liens entre les filières bovines et les territoires ruraux sont trop peu convoqués. Les retombées que pourrait occasionner le développement patrimonial et touristique devrait être mieux abordé, non seulement en termes quantitatifs, mais aussi qualitatif. Le bien-être des éleveurs et des éleveuses – dont on sait qu’il est dans une situation dramatique -, des habitant.e.s ou encore des touristes, devrait être analysé. Des indicateurs pourraient être proposés, afin de mieux mesurer les phénomènes de rétroaction sur un territoire. Et surtout, orienter les aides publiques sur d’autres critères que les seuls critères quantitatifs et mesurables par des tableaux Excel…
Un film à visionner sur la détresse des éleveurs :