Vers une alimentation responsable : politiques de sensibilisation et initiatives locales dans le Cœur Entre-deux-Mers. Exemple du Défi alimentation positive. Mémoire de M1 de Lilou Iratçabal

De plus en plus de collectivités locales s’engagent dans des projets alimentaires territoriaux pour promouvoir une alimentation durable. Ce mémoire analyse l’efficacité des politiques de sensibilisation à l’alimentation responsable à travers l’exemple du Défi Alimentation Positive dans le Cœur Entre-deux-Mers. En se basant sur des observations, des entretiens, des questionnaires, de la cartographie et des analyses, il explore comment les différentes échelles de gouvernance, de la commune au Pôle Territorial, peuvent collaborer pour tenter de surmonter les obstacles et maximiser l’impact de leurs initiatives sur la communauté. Les résultats montrent les forces et les faiblesses de ces actions et suggèrent des pistes pour renforcer la coordination, l’engagement et l’adaptabilité des politiques alimentaires locales, afin de favoriser une transition durable et inclusive.

Projets alimentaires territoriaux : un levier pour l’agriculture urbaine ? Analyse des défis et des potentiels – Mémoire de master de Candice Champel

Face aux enjeux actuels liés au dérèglement climatique et à la perte de biodiversité induite par l’activité humaine, il est devenu impératif de repenser nos modes de vie et de consommation. Ce mémoire examine la transition nécessaire vers des systèmes alimentaires plus durables, en se concentrant sur deux initiatives principales : les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) et l’agriculture urbaine.

Ce travail explore donc les points de convergence et de divergence entre les PAT et les initiatives en agriculture urbaine émanant de la société civile, en s’appuyant sur des entretiens menés dans 7 villes françaises : Nantes, Paris, Rennes, Toulouse, La Rochelle, Rouen et Toulon. L’objectif de ce travail est d’ainsi mettre en lumière les défis et opportunités d’une collaboration entre les PAT et les porteurs de projets agri-urbains.

Les tiers-lieux : des catalyseurs pour la résilience alimentaire ? Cas d’étude de l’Usine Végétale – Mémoire de master de Marine Lebrec (M1)

De plus en plus nombreux, les tiers-lieux maillent le territoire néo-aquitain en se saisissant de sujets très variés dont celui de l’alimentation. En même temps, les enjeux pour la résilience alimentaire des territoires sont de plus en plus prégnant et présent dans les discours publics (médias, politiques…). 

Ce présent mémoire se penche sur les rôles assumés par les tiers-lieux à propos de la résilience alimentaire des territoires. 

Le cas d’étude de l’Usine Végétale est le fruit de neufs mois d’observations participantes, d’entretiens, de questionnaires et d’apports universitaires pour tenter de voir en quoi le modèle tiers-lieu peut-il être un outil pour la résilience alimentaire d’un territoire. Propre à son périmètre d’intervention, ce cas d’étude nous amène à questionner les différents domaines d’action d’un tiers-lieu, lesquels peuvent être complémentaires et proposer une réponse en faveur de la résilience alimentaire des territoires, à plusieurs conditions…

Les agriculteurs et les européennes : enquête du CEVIPOF

« Mardi 28 mai, à l’issue du « grand oral agricole » organisé par le CEVIPOF, AgroToulouse et REUSSIR AGRA, à Sciences Po Paris, les chercheurs Pierre-Henri Bono et François Purseigle ont dévoilé les résultats de leur enquête exclusive auprès des agriculteurs et des agricultrices français dans la perspective des prochaines élections européennes. »

La synthèse est ici (clic).

Le rapport complet de l’enquête est ici (clic).

Valorisation du pâturage urbain : les brebis landaises du Parc des Coteaux

Projet tuteuré de la promotion des M1 du master ADRET 2023-2024, la valorisation du pâturage urbain est pensée comme un outils créateur de lien social et de mise en place d’une filière laine. En réponse à une commande faite par le Grand Projet des Villes de la Rive Droite (GPV) en coordination avec les Centres de loisirs de la ville de Cenon, en particulier celui de Triboulet, de l’Espace Textile Rive Droite – Mercerie sociale et solidaire et du Conservatoire des Races d’Aquitaine.

Nous remercions vivement tous ces partenaires pour la confiance qu’ils nous ont apportée dans ce travail.

Le projet tuteuré est accessible ici :

Le monde gaspille plus d’un milliard de repas par jour

Selon un rapport publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement, chaque habitant de la planète aurait jeté l’équivalent de 79 kilos d’aliments. Aurait, car le gaspillage est effectué tout au long de la chaîne de production, puis de distribution enfin de consommation.

Toujours est-il que le gaspillage tourne à la véritable gabegie. L’équivalent d’un milliard de repas est jeté chaque jour. Les effets sont dramatiques sur l’environnement ou la sécurité alimentaire.

Lien du rapport : cliquez ici

Quelques éléments clés de l’étude :

Une géographie qui ne tient ni au niveau de développement ni à des différences Nord-Sud ou Est-Ouest. Et de ce fait sans doute à des pratiques culturelles, d’éducation, ou d’équipement…

Un film-documentaire de Nathanaël Coste : La théorie du boxeur

Comment expliquer la résilience alimentaire des territoires au plus grand nombre ? Comment mettre en évidence la complexité du système agricole et alimentaire dans lequel nous évoluons ? Comment essaimer la transition de nos modèles vers des modèles plus équitables, plus soutenables et vertueux ?

Nathanaël Coste, géographe, producteur et réalisateur nous emmène au cœur de la Vallée de la Drôme avec La Théorie du Boxeur, un film documentaire qui illustre, très justement, l’adaptation des agriculteur.rice.s face au dérèglement climatique. C’est un véritable appel à agir pour la résilience alimentaire de nos territoires !

Marine Lebrec (M1 ADRET)

Aliments : du sucre partout !

Dans une analyse qui vient de paraître, l’ANSES constate une présence très impressionnante du sucre dans nos aliments.

Celle-ci a étudié de 2008 à 2020 la composition de plus de 50 000 aliments transformés, sucrés et salés, pour évaluer la fréquence à laquelle ils contiennent des ingrédients sucrants : saccharose, édulcorants – comme l’aspartame -, sirops, jus de fruits, etc.

Le résultat est implacable : même les charcuteries contiennent du sucre !

Même s’il y a un déclin de l’utilisation des ingrédients sucrants au cours des années précédentes, les deux-tiers des aliments (77 %) en comportent encore au moins un.

Nous sommes drogués au sucre. Sucre dont on connaît le fort pouvoir addictif, au point pour certain.e.s chercheur.e.s de le comparer à la cocaïne.

Lien vers le rapport de l’ANSES : cliquez sur l’image.

The unjust climate : le dérèglement climatique accélère les inégalités

La FAO vient de publier un rapport alarmant : le dérèglement climatique accélère les inégalités entre sexes, entre catégories sociales et entre générations.

À partir d’un ensemble données provenant de 24 pays à revenu faible ou intermédiaire dans cinq régions du monde, les effets du changement climatique sur les femmes, les jeunes et les personnes vivant dans la pauvreté en milieu rural sont analysés.

Le résumé du rapport est ici, le rapport ici.