Un film-documentaire de Nathanaël Coste : La théorie du boxeur

Comment expliquer la résilience alimentaire des territoires au plus grand nombre ? Comment mettre en évidence la complexité du système agricole et alimentaire dans lequel nous évoluons ? Comment essaimer la transition de nos modèles vers des modèles plus équitables, plus soutenables et vertueux ?

Nathanaël Coste, géographe, producteur et réalisateur nous emmène au cœur de la Vallée de la Drôme avec La Théorie du Boxeur, un film documentaire qui illustre, très justement, l’adaptation des agriculteur.rice.s face au dérèglement climatique. C’est un véritable appel à agir pour la résilience alimentaire de nos territoires !

Marine Lebrec (M1 ADRET)

Aliments : du sucre partout !

Dans une analyse qui vient de paraître, l’ANSES constate une présence très impressionnante du sucre dans nos aliments.

Celle-ci a étudié de 2008 à 2020 la composition de plus de 50 000 aliments transformés, sucrés et salés, pour évaluer la fréquence à laquelle ils contiennent des ingrédients sucrants : saccharose, édulcorants – comme l’aspartame -, sirops, jus de fruits, etc.

Le résultat est implacable : même les charcuteries contiennent du sucre !

Même s’il y a un déclin de l’utilisation des ingrédients sucrants au cours des années précédentes, les deux-tiers des aliments (77 %) en comportent encore au moins un.

Nous sommes drogués au sucre. Sucre dont on connaît le fort pouvoir addictif, au point pour certain.e.s chercheur.e.s de le comparer à la cocaïne.

Lien vers le rapport de l’ANSES : cliquez sur l’image.

The unjust climate : le dérèglement climatique accélère les inégalités

La FAO vient de publier un rapport alarmant : le dérèglement climatique accélère les inégalités entre sexes, entre catégories sociales et entre générations.

À partir d’un ensemble données provenant de 24 pays à revenu faible ou intermédiaire dans cinq régions du monde, les effets du changement climatique sur les femmes, les jeunes et les personnes vivant dans la pauvreté en milieu rural sont analysés.

Le résumé du rapport est ici, le rapport ici.

Valorisation du pâturage urbain : restitution des M1 ADRET le 16 février 2024

Les étudiant.e.s du Master 1 ADRET ont le plaisir de vous convier à la présentation finale du projet tuteuré des étudiants en Master 1 Alimentation Durable et Résilience Territoriale. Depuis le mois de septembre 2023, 12 étudiants de la promotion se sont intéressés à la question de la mise en valeur du troupeau de brebis landaises en pâturage urbain dans le Parc des Coteaux, Rive Droite. Ils.elles vous présenteront à cette occasion leurs observations et leurs conclusions sur le sujet.

Projet proposé à l’initiative du Grand Projet des Villes [GPV] Rive Droite.

Trois informations sur la crise du secteur agricole : salaire, aides de la PAC, pauvreté monétaire

Les salaires. Comme le montre le graphique suivant, la disparité règne en ce qui concerne les salaires moyens des agriculteurs et agricultrices. Avec une forte implication spatiale : les régions d’élevage sont celles où les revenus sont les moins élevés et les situations actuelles les plus difficiles. On comprend pourquoi le Sud-Ouest de la France est en pointe dans l’actuelle crise agricole, surtout après avoir été touché par des épizooties récurrentes.

Source : Libération, 28 janvier 2024.

Aides de la PAC. On retrouve presque le schéma inverse. Les filières les plus soutenues sont justement les précédentes, avec pour l’élevage bovin par exemple des aides qui peuvent représenter 250 % des revenus des exploitant.e.s. Autrement dit, ces exploitations ne sont pas viables dans le contexte de concurrence économique qui est celui de l’Europe. D’aucuns évoquaient le fait que ces exploitant.e.s soient devenu.e.s autant de fonctionnaires de l’État. On est en tout cas loin des discours syndicaux dominants sur l’entreprenariat agricole…

Source : INRAE, « Comment la PAC soutient-elle le revenu des agriculteurs ?« , 8 mai 2021.

Pauvreté monétaire. Une partie non négligeable des exploitant.e.s agricoles est en situation de pauvreté monétaire. Une étude réalisée dans les Pays de la Loire est éclairante à ce sujet. 18,5 % des exploitant.e.s agricoles de la région le sont, contre 9,7 % pour la population.

Source : INSEE Flash Pays de la Loire, n° 120, 15 mars 2022.

Définition : pauvreté monétaire

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre (au sens de la pauvreté monétaire) lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

Documentaire Croquantes (projection)

Projection du documentaire Croquantes (film HectorNestor) suivi d’échanges avec des agricultrices de Gironde mardi 19 décembre à 20h30 au cinéma La Lanterne de Bègles.

Justine Vandenberg (M2 ADRET) organise ce ciné-débat avec l’AGAP (Association Girondine pour l’Agriculture Paysanne – ADEAR 33).

Le documentaire s’intéresse à la place des femmes dans le milieu agricole au travers d’une expérience collective d’agricultrices.

La sécheresse affecte plus de 1,8 milliard de personnes à travers le monde

Dans un rapport rendu public à la COP28, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification dresse un constat alarmant : 1,8 milliard de personnes sont affectées par la sécheresse. Le dérèglement climatique renforce le phénomène. Si le manque d’eau occasionne de multiples répercussions, c’est dans les régions les plus vulnérables que ses conséquences sont les plus effroyables. Elles sont souvent couplées à d’autres crises – guerres, déplacements de populations – comme le montre la violente sécheresse qui a affecté la Corne de l’Afrique. Avant d’être balayée par des pluies torrentielles.

Un logo pour le master ADRET

Enfin créé ! Le logo pour le master ADRET.

Je remercie vivement Isabell A. – étudiante du M1 – pour avoir bien voulu l’imaginer et le dessiner en collaboration avec la promotion du M1 2023-2024.

9,1 millions de personnes vivent au‑dessous du seuil de pauvreté monétaire en France

Une étude de l’INSEE vient de paraître : la sortie de la crise du Covid-19 s’est traduite par une hausse de la pauvreté et des inégalités. Plus de 9 millions de personnes vivent désormais au‑dessous du seuil de pauvreté monétaire en France. Soit 14,5 % de la population résidant en France métropolitaine.

« Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian« . Source : INSEE.

Une analyse un peu plus poussée de ce seuil ici.

Source : Valérie Albouy, Anne Jaubertie, Arnaud Rousset (Insee), 2023, « En 2021, les inégalités et la pauvreté augmentent », Insee Première, n° 1973, Paru le : 14/11/2023.