Selon un rapport publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement, chaque habitant de la planète aurait jeté l’équivalent de 79 kilos d’aliments. Aurait, car le gaspillage est effectué tout au long de la chaîne de production, puis de distribution enfin de consommation.
Toujours est-il que le gaspillage tourne à la véritable gabegie. L’équivalent d’un milliard de repas est jeté chaque jour. Les effets sont dramatiques sur l’environnement ou la sécurité alimentaire.
Une géographie qui ne tient ni au niveau de développement ni à des différences Nord-Sud ou Est-Ouest. Et de ce fait sans doute à des pratiques culturelles, d’éducation, ou d’équipement…
Comment expliquer la résilience alimentaire des territoires au plus grand nombre ? Comment mettre en évidence la complexité du système agricole et alimentaire dans lequel nous évoluons ? Comment essaimer la transition de nos modèles vers des modèles plus équitables, plus soutenables et vertueux ?
Nathanaël Coste, géographe, producteur et réalisateur nous emmène au cœur de la Vallée de la Drôme avec La Théorie du Boxeur, un film documentaire qui illustre, très justement, l’adaptation des agriculteur.rice.s face au dérèglement climatique. C’est un véritable appel à agir pour la résilience alimentaire de nos territoires !
Dans une analyse qui vient de paraître, l’ANSES constate une présence très impressionnante du sucre dans nos aliments.
Celle-ci a étudié de 2008 à 2020 la composition de plus de 50 000 aliments transformés, sucrés et salés, pour évaluer la fréquence à laquelle ils contiennent des ingrédients sucrants : saccharose, édulcorants – comme l’aspartame -, sirops, jus de fruits, etc.
Le résultat est implacable : même les charcuteries contiennent du sucre !
Même s’il y a un déclin de l’utilisation des ingrédients sucrants au cours des années précédentes, les deux-tiers des aliments (77 %) en comportent encore au moins un.
La FAO vient de publier un rapport alarmant : le dérèglement climatique accélère les inégalités entre sexes, entre catégories sociales et entre générations.
À partir d’un ensemble données provenant de 24 pays à revenu faible ou intermédiaire dans cinq régions du monde, les effets du changement climatique sur les femmes, les jeunes et les personnes vivant dans la pauvreté en milieu rural sont analysés.
Les étudiant.e.s du Master 1 ADRET ont le plaisir de vous convier à la présentation finale du projet tuteuré des étudiants en Master 1 Alimentation Durable et Résilience Territoriale. Depuis le mois de septembre 2023, 12 étudiants de la promotion se sont intéressés à la question de la mise en valeur du troupeau de brebis landaises en pâturage urbain dans le Parc des Coteaux, Rive Droite. Ils.elles vous présenteront à cette occasion leurs observations et leurs conclusions sur le sujet.
Les salaires. Comme le montre le graphique suivant, la disparité règne en ce qui concerne les salaires moyens des agriculteurs et agricultrices. Avec une forte implication spatiale : les régions d’élevage sont celles où les revenus sont les moins élevés et les situations actuelles les plus difficiles. On comprend pourquoi le Sud-Ouest de la France est en pointe dans l’actuelle crise agricole, surtout après avoir été touché par des épizooties récurrentes.
Aides de la PAC. On retrouve presque le schéma inverse. Les filières les plus soutenues sont justement les précédentes, avec pour l’élevage bovin par exemple des aides qui peuvent représenter 250 % des revenus des exploitant.e.s. Autrement dit, ces exploitations ne sont pas viables dans le contexte de concurrence économique qui est celui de l’Europe. D’aucuns évoquaient le fait que ces exploitant.e.s soient devenu.e.s autant de fonctionnaires de l’État. On est en tout cas loin des discours syndicaux dominants sur l’entreprenariat agricole…
Pauvreté monétaire. Une partie non négligeable des exploitant.e.s agricoles est en situation de pauvreté monétaire. Une étude réalisée dans les Pays de la Loire est éclairante à ce sujet. 18,5 % des exploitant.e.s agricoles de la région le sont, contre 9,7 % pour la population.
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre (au sens de la pauvreté monétaire) lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
Projection du documentaire Croquantes (film HectorNestor) suivi d’échanges avec des agricultrices de Gironde mardi 19 décembre à 20h30 au cinéma La Lanterne de Bègles.
Justine Vandenberg (M2 ADRET) organise ce ciné-débat avec l’AGAP (Association Girondine pour l’Agriculture Paysanne – ADEAR 33).
Le documentaire s’intéresse à la place des femmes dans le milieu agricole au travers d’une expérience collective d’agricultrices.
Dans un rapport rendu public à la COP28, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification dresse un constat alarmant : 1,8 milliard de personnes sont affectées par la sécheresse. Le dérèglement climatique renforce le phénomène. Si le manque d’eau occasionne de multiples répercussions, c’est dans les régions les plus vulnérables que ses conséquences sont les plus effroyables. Elles sont souvent couplées à d’autres crises – guerres, déplacements de populations – comme le montre la violente sécheresse qui a affecté la Corne de l’Afrique. Avant d’être balayée par des pluies torrentielles.
Je remercie vivement Isabell A. – étudiante du M1 – pour avoir bien voulu l’imaginer et le dessiner en collaboration avec la promotion du M1 2023-2024.