Les étudiant.e.s du Master 1 ADRET ont le plaisir de vous convier à la présentation finale du projet tuteuré des étudiants en Master 1 Alimentation Durable et Résilience Territoriale. Depuis le mois de septembre 2023, 12 étudiants de la promotion se sont intéressés à la question de la mise en valeur du troupeau de brebis landaises en pâturage urbain dans le Parc des Coteaux, Rive Droite. Ils.elles vous présenteront à cette occasion leurs observations et leurs conclusions sur le sujet.
Les salaires. Comme le montre le graphique suivant, la disparité règne en ce qui concerne les salaires moyens des agriculteurs et agricultrices. Avec une forte implication spatiale : les régions d’élevage sont celles où les revenus sont les moins élevés et les situations actuelles les plus difficiles. On comprend pourquoi le Sud-Ouest de la France est en pointe dans l’actuelle crise agricole, surtout après avoir été touché par des épizooties récurrentes.
Aides de la PAC. On retrouve presque le schéma inverse. Les filières les plus soutenues sont justement les précédentes, avec pour l’élevage bovin par exemple des aides qui peuvent représenter 250 % des revenus des exploitant.e.s. Autrement dit, ces exploitations ne sont pas viables dans le contexte de concurrence économique qui est celui de l’Europe. D’aucuns évoquaient le fait que ces exploitant.e.s soient devenu.e.s autant de fonctionnaires de l’État. On est en tout cas loin des discours syndicaux dominants sur l’entreprenariat agricole…
Pauvreté monétaire. Une partie non négligeable des exploitant.e.s agricoles est en situation de pauvreté monétaire. Une étude réalisée dans les Pays de la Loire est éclairante à ce sujet. 18,5 % des exploitant.e.s agricoles de la région le sont, contre 9,7 % pour la population.
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre (au sens de la pauvreté monétaire) lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
Projection du documentaire Croquantes (film HectorNestor) suivi d’échanges avec des agricultrices de Gironde mardi 19 décembre à 20h30 au cinéma La Lanterne de Bègles.
Justine Vandenberg (M2 ADRET) organise ce ciné-débat avec l’AGAP (Association Girondine pour l’Agriculture Paysanne – ADEAR 33).
Le documentaire s’intéresse à la place des femmes dans le milieu agricole au travers d’une expérience collective d’agricultrices.
Dans un rapport rendu public à la COP28, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification dresse un constat alarmant : 1,8 milliard de personnes sont affectées par la sécheresse. Le dérèglement climatique renforce le phénomène. Si le manque d’eau occasionne de multiples répercussions, c’est dans les régions les plus vulnérables que ses conséquences sont les plus effroyables. Elles sont souvent couplées à d’autres crises – guerres, déplacements de populations – comme le montre la violente sécheresse qui a affecté la Corne de l’Afrique. Avant d’être balayée par des pluies torrentielles.
Je remercie vivement Isabell A. – étudiante du M1 – pour avoir bien voulu l’imaginer et le dessiner en collaboration avec la promotion du M1 2023-2024.
Une étude de l’INSEE vient de paraître : la sortie de la crise du Covid-19 s’est traduite par une hausse de la pauvreté et des inégalités. Plus de 9 millions de personnes vivent désormais au‑dessous du seuil de pauvreté monétaire en France. Soit 14,5 % de la population résidant en France métropolitaine.
« Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian« . Source : INSEE.
Dans le cadre de la Semaine du Goût, l’émission de Caroline Broué sur France Culture s’arrête sur l’éducation à l’alimentation.
« La Semaine du goût amène à se questionner sur ce sens, et sur sa transmission, à tous les âges de la vie. Comment l’éducation au goût peut-elle développer notre curiosité, accroître notre plaisir, et faire de nous des mangeuses et des mangeurs plus éclairés ? «